• It started with a kiss/ they kiss again review

    Je m'étais habitué à son amour agaçant. C'est quand elle m'a dit "je ne t'aime plus" que je me suis senti vide. Pas soulagé mais vide. Zhi Shu.

    Aimer c'est ne pas avoir le choix.

     

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    Type: drama taiwanais

    Année: 2006 (saison 1) / 2008 (saison 2)

    Acteurs: Joe Cheng (Jiang Zhi Shu) / Ariel Lin (Yuan Xian Quin)

    Nombre d'épisodes: 30 x 60 min (saison 1) / 20 x 70 min (saison 2)

    Synopsis saison 1: Jiang Zhi Shu a tout pour plaire. C'est un génie et pour ne rien gâcher il est beau comme un dieu. Cependant il a un caractère exécrable et n'hésite pas à afficher son mépris pour ceux qui sont moins intelligents que lui, ce qui constitue sans exagérer presque tout le lycée.  Xian Quin est elle, tout son opposé. Elle n'est vraiment pas maligne et beaucoup trop gentille et naive. En plus de ça il n'y a pas plus maladroite. Cela n'aurait pas été dérangeant si seulement elle n'était pas tombée amoureuse de Zhi Shu au premier regard. Cela n'aurait eu aucune incidence si seulement par un concours de circonstances elle ne s'était pas retrouvée sans toit et obligée de cohabiter avec lui...

    Synopsis saison 2: On retrouve nos deux acteurs principaux mariés et en route pour leur lune de miel. De retour à l'université, ils continuent respectivement leurs études de médecine et d"infirmière. On suit alors leur routine, car même si ils se sont avoués leur amour, ce n'est pas gagné pour nos deux tourtereaux! 

    Résumés complets: Nautiljon ISWAK, Nautiljon TKA

    ISWAK et sa suite TKA est une adaptation de l’œuvre de Tada Kao qui pour la petite histoire est décédée à l'âge de 38 ans sans finir Itazura Na Kiss Résumé ICI. C'est l'un des mangas japonais les plus célèbres écris aujourd'hui et dont l'histoire est encore plus belle car inachevée ce qui laisse libre cours à l'imagination du lecteur ou du spectateur pour l'anime. ISWAK a été suivie de plusieurs adaptations: 

    - Playfull kiss (2010, Corée du sud): que j'ai détesté autant pour le mauvais jeu d'acteur de Kim Hyun Joong qu'à cause de l'alchimie inexistante entre les deux acteurs principaux. PK Nautiljon

    - Itazura Na Kiss en deux saisons (2013-2014, Japon): Pour cette version, je me suis arrêtée très vite. Elle est sympa et reste probablement l'adaptation la plus fidèle au manga mais c'est du réchauffé quand on la compare a ISWAK. résumé ici.

    - Kiss me (Thailande, 2015): Petit coup de coeur pour Kiss me, très frais et surprenante adaptation de ISWAK. On y retrouve une héroïne moins soumise et un génie qu'on a moins envie de cogner. Parfois. KM Nautijlon

     Ce drama est une véritable avalanche de sentiments. La première partie c'est une découverte de l'innocence, de l'adolescence amoureuse. C'est très drôle et très vivant. La deuxième partie c'est le passage à l'âge adulte avec son lot de maux. C'est plus intense aussi et douloureux. C'est une histoire pleine de vie de laquelle je suis ressortie vidée. Il m'a fallut plusieurs semaines pour m'en remettre et passer à une autre histoire.

    Pourquoi on aime?


    La romance: J'ai rarement vu une telle alchimie entre deux personnages. On a du mal à décrocher de leurs moments à deux et cela en parait tellement réel car vivant. On aime l'innocence de Xian Quin, et sa volonté et son amour indéfectible pour Zhi Shu. Elle l'aime et puis c'est tout. Contre vents et marrées. C'est difficile d'aimer comme elle aime sans jamais rien abandonner et le jeu d'Ariel Lin est impeccable. On adore les attentions de Zhi Shu, l'évolution du personnage qui au contact de Xian Quin s'ouvre, ressent, apprend les émotions, apprend l'amour, l'école de la vie, le manque de l'autre. C'est impressionnant comme ils sont sublimes d'émotions.

    Les personnages secondaires: Que ce soit les romances secondaires ou les tranches de vie qu'on nous présente tout est d'une qualité rare. Je ne présenterais pas tous les acteurs mais ils sont tous parfais dans leurs rôles. L'humour est vraiment bien calé ou décalé à la perfection sans ratage. J'ai adoré cette panoplie de visages qu'on nous présente même si on a parfois du mal à tout retenir. 

    Les scènes cultes: SPOIL
    On en parle du méga vent que se prend Xiang Quin avec sa lettre? De la scène du baiser contre le mur ou de la mythique déclaration sous le parapluie? Franchement il y a des pépites en or massif.

    Le skinship: Alors si vous voulez du charnel, pour une fois il y en a. Après les taiwanais sont connus pour être moins pudiques que les chinois, les coréens ou les japonais. Mais on a de belles scènes et des baisers à couper le souffle (MERCI JOE CHENG).

    La saison 2: Si on aime bien la saison 1, on adule la saison 2. J'ai eu un méga coup de cœur <3 pour cette partie du drama. Bien souvent le drama s’essouffle et perd en profondeur au bout des 10 premiers épisodes, et bien là c'est le contraire, il gagne en maturité et il en devient encore plus intéressant. Préparez vos mouchoirs par contre car sans vouloir vous spoiler ça devient poignant et mon petit cœur s'est un peu brisé. Juste un peu.

     

    Pourquoi on peut ne pas aimer ?

    C'est vieux: Oui, 2005 ça remonte. Ils n'utilisent pas encore d'Iphone, ils regardent le cable, ils ne sont pas maquillés de façon à masquer chacune de leur imperfection. La dégaine de Joe Cheng fait un peu rire, et Ariel Lin ne sait clairement pas assortir les couleurs de ses fringues. La qualité audio et visuelle laisse clairement à désirer et vous serez parfois gênés par des logos et des sous titres en gras, italiques, colorés. Voilà, vous êtes prévenus. Mais si tout cela ne vous embête pas, si l'emballage vous est égal, allez y; vous ne le regretterez pas. 

    Zhi Shu est un con et Xiang Quin est idiote: Oui il y a une différence. Un con peut changer, une imbécile ne peut rien y faire. OUI vous allez avoir envie de les frapper l'un et l'autre pour des raisons semblables ou différentes. Xiang Quin se perd dans ses réflexions et ses rêveries d'enfant 60% du temps et Zhi Shu l'envoie bouler 50 fois par épisode. Il peut être très méchant et elle très idiote. On a parfois envie de lui dire de se barrer et de le lâcher et ça peut en devenir saoulant. Mais accrochez vous. Comme elle le fait. Accrochez vous à lui, à elle, à eux et vous verrez que ça en vaut le coup.

    L'humour particulier: C'est un humour un peu bizarre auquel vous allez vous frotter, ça peut en rebuter certains. Moi j'ai fini à m'y habituée et même à en rigoler. Mais c'est un space-délire. Vous êtes prévenus.

    Petit mot de fin:

    Un incontournable pour moi. C'est un phénomène qui a engendré des adaptations diverses. C'est un peu le Hana Yori Dango taiwanais en terme de renommée. Il a inspiré aussi plusieurs autres comédies asiatiques dont A love so beautiful (bon tout le monde n'est pas de mon avis mais sérieusement avec le coup de la lettre? ) ICI ALSB Nautiljon 

    Autre adaptation taiwanaise qui vaut vraiment le coup d'oeil: Miss in Kiss (Taiwan, 2016) :

     

    Note: 18/20

    Romance: 5/5

    Scénario : 4/5

    Mise en scène (décors, réalisation): 4/5

    Personnages: 5/5

     

    ******************

    "C'était comme si elle m'avait jeté un sort.

    Jour et nuit, elle me disait qu'elle m'aimait.

    C'était si agaçant.

    Mais lorsque cet agacement est doucement devenu une sorte de rituel quotidien, tout à coup, elle a dit « Je ne t'aime plus ».

    Je me rappelle encore clairement le sentiment de déprime que j'ai alors ressenti.

    J'aurais dû être soulagé mais ce n'étais pas le cas.

    Dans ce monde, je peux faire 90% de choses qu'elle ne peut pas.

    Les 10% que je ne peux pas faire, elle peut les faire avec une perfection unique."

    Zhi Shu

    ***

    " Xiang Qin : Tu t'ennuies ?

    Zhi Shu : Pas vraiment.

    Je me demandais juste pourquoi j'ai accepté de

    sortir avec toi."

    Autres citations ICI

     

     

     

     

     

     


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